La phase 5 du dialogue politique entre le gouvernement, les partis politiques et les Organisations de la société civile, qui a débuté.
Face aux journalistes, la référente du Mouvement des Générations Capables a dans le cadre de la plateforme Synergie pour le Dialogue et la Réconciliation (SDR) a émis des observations et fait des propositions.
Simone Gbagbo, au nom de son organisation, a relevé le caractère non inclusif de la dernière phase du dialogue politique. “Certains partis, groupements politiques et organisations significatives de la société civile n’ont pas été invité. Cette 5e phase de dialogue politique n’a pas été inclusive” a-t-elle asséné.
Pour l’ancien Vice-présidente du FPI, “le dialogue a été contrôlé par le gouvernement qui est jugé et parti”. Toute chose qui n’a pas permis un examen structurel et partial, faisant peser sur les travaux une suspicion légitime.
Entre autres griefs, la SDR a également relevé l’absence d’une démarche démocratique qui n’a pas permis “d’échanges entre politiques et non politiques”.
Si Simone Gbagbo s’est désolée de l’absence de financement des organisations de la société civile, elle s’est toutefois réjoui de la volonté du gouvernement de régulariser les comptes gelés.
A propos du cas de Blé Goudé et de Soro Guillaume, Simone Gbagbo pense qu’aucune question n’aurait du être reportée.
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“Pour blé Goudé, la question est une question de droit qui est entrain de devenir une question de justice.” a-t-elle noté.
Outre la révision annuelle de la liste électorale et la recomposition de la CEI dont elle souhaite la mise à l’écart des personnalités politiques au profit de personnalité de la société civile recruté par appel d’offre ; Simone Gbagbo a recommandé la mise en place d’un observatoire des élections composé de partis politiques, de la société civile et de représentants du gouvernement.
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Simone Gbagbo et Synergie pour le Dialogue et la Réconciliation estiment donc au regard de toutes ses observations que les conclusions de la 5e phase du dialogue politique ont reçu un accueil mitigé. Aussi avec sa plateforme, Simone Gbagbo propose une démarche alternative en vue d’une réconciliation vraie. Pour se faire, la plateforme entend s’engager dans un “processus de réflexion nationale” afin d’aborder les questions de sécurité foncière, de justice, de réforme constitutionnelle, de Réforme électorale, de l’Etat civil et d’immigration entre autres. C’est donc à juste titre qu’elle a achevé son intervention en lançant un appel à “l’attention et à l’intelligence de tous dans une communion fraternelle et décisive.”