La fête de la liberté achevée après les festivités des 29 et 30 Avril à Abengourou, on en tire les leçons au sein de la direction du Front Populaire Ivoirien (FPI).
Ce Dimanche 1er Mai, c’est le vice-président du FPI chargé des relations avec les Partis politiques et les Syndicats, Alfred Guéméné qui nous transmettait sa réaction après avoir, soulignons-le, personnellement refusé de se joindre à ses camarades de lutte pour cette commémoration dont il conteste l’utilité.
‘’au risque de provoquer des crises d’urticaire chez certains suiveurs, l’on pourrait faire observer que l’arbre de cette mobilisation circonstancielle ne peut cacher la forêt du déficit de la reconstruction et de la remobilisation sur le terrain’’, estime cet ancien leader syndicaliste. Car, explique-t-il, ‘’Oui, nous aurions pu nous taire et nous contenter du confort douillet de nos postes. Mais pour paraphraser Francois Mitterrand, nous dirons que le destin de la lagune Ebrié n’est pas d’arroser Abidjan, mais d’aller à l’océan. Or, notre océan à nous autres, c’est de parvenir au pouvoir d’État pour accomplir notre mission historique qui est la renaissance pour la réduction des inégalités sociales’’.
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Parce que ‘’le FPI ne peut se contenter de se soulager du départ de Laurent Gbagbo, son fondateur, considéré comme << le boulet qui nous empêchait de prendre notre envol>> pense-t-il, ‘’Il faut prouver que, sans cette figure emblématique, le FPI est capable de glaner suffisamment d’élus pour continuer à peser dans le microcosme politique. Faute de quoi, nous devons reconnaître que nous nous sommes trompés de combat’’.