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« Nos militaires sont des agents l’État, ce sont des fonctionnaires. Ces militaires sont bel et bien ivoiriens (…). Cette réaction du gouvernement ivoirien contraste.
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« Nos militaires sont des agents l’État, ce sont des fonctionnaires. Ces militaires sont bel et bien ivoiriens (…). Dans tous les pays du monde, pour appartenir à l’armée, il faut être national de ce pays. La Côte d’Ivoire ne peut pas faire exception. Il n’y a donc aucun étranger parmi nos soldats (…) », avait répondu le ministre Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil de ministres mercredi dernier.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien balayait ainsi d’un revers de main les graves accusations sur la nationalité des 46 soldats détenus à Bamako relayées par des sources jointes par RFI.
Parmi les 46 soldats ivoiriens emprisonnés à Bamako depuis le 10 juillet dernier, << plusieurs ne seraient pas ivoiriens mais viendraient de Liberia et de Sierra Leone. (…) Leurs témoignages auraient même été présentés aux chefs d’État de la sous-région intercédant dans ce dossier », écrivait le média français, suscitant la réaction de la Côte d’Ivoire dès le lendemain. Citant le cas de l’ancien chef rebelle Amadé Ouérémi, le journaliste ivoirien Alexis Gnagno rejette de son côté la réponse du porte-parole du gouvernement.
L’homme de presse évoque en effet le recensement militaire qui intervenait après les mutineries de 2017 et qui visait en réalité à expurger de l’armée tous ces ressortissants de la CEDEAO recrutés par le MPCI de Guillaume Soro et reversés dans l’armée nationale, quand les FANCI sont devenues FRCI.
« Le résultat de ce recensement biométrique avait permis de débusquer de très nombreux soldats non Ivoiriens », écrit Alexis Gnagno, citant à ce propos le ministre de la défense de l’époque, Hamed Bakayoko qui s’était exprimé sur cette opération.
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