Plus de 45 milliards de FCFA de biens mal acquis de ce président africain saisis par la France

Depuis le coup d’État qui a renversé Ali Bongo Ondimba au Gabon, les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour la famille Bongo.

Le président déchu qui a perdu son immunité pourrait être poursuivi pour enrichissement illicite en France, selon les informations relayées par le média TV5 Monde.

D’après les informations parvenues à notre rédaction, des biens mal acquis d’une valeur de plus de plus 45 milliards de FCFA ont déjà été saisis.

Le média français a indiqué que « dans ce foisonnant dossier vieux de plus de quinze ans, les biens sont soupçonnés d’avoir été acquis grâce à l’argent de la « Françafrique », un puissant système de corruption, de cooptation politique et de chasses gardées commerciales entre Paris et ses anciennes colonies du continent ».

C’est l’éviction du président Ali Bongo Ondimba du pouvoir qui est venu remettre en cause son immunité de chef d’État et le menace d’être le 11e enfant Bongo à être poursuivi dans ce dossier.

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« Ali Bongo a perdu son immunité, le dossier enseigne qu’il pourrait être interrogé sinon poursuivi mais sans doute son état de santé dégradé y fait obstacle », a laissé entendre William Bourdon, avocat de l’association anti-corruption Transparency International, à l’origine de cette procédure via une plainte en mai 2007.

L’enquête avance à grand pas et la justice de l’Hexagone a déjà fait de nombreuses saisies.

En effet, selon TV5 Monde, « trois sociétés civiles immobilières suspectées d’être impliquées dans le réseau de blanchiment ont été mises en examen en octobre et novembre, rejoignant la banque BNP Paribas, mise en cause en août 2021 pour « au moins 35 millions d’euros » de blanchiment allégué.

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En août et encore en décembre, une dizaine de biens ont été saisis dans des quartiers huppés de Paris, en Provence ou sur la Côte d’Azur (sud), pour une valeur estimée à environ huit millions d’euros.

Au total, environ 70 millions d’euros de biens ont été saisis à ce jour, a indiqué en septembre une source judiciaire ».

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