Pierre Dagbo répond à sa suspension du FPI : « Une preuve de panique dans le camp Affi »

Pour Pierre Dagbo Godé, ancien vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI) la décision de sa suspension des instances du parti est la preuve de la panique du camp de l’ancien Premier ministre ivoirien, Pascal Affi N’guessan.

« Nous ne sommes pas surpris par une telle décision », a-t-il déclaré. « Le camarade Affi N’guessan est prêt à tout pour maintenir sa position à la tête du FPI. Il manipule les textes et les organes du parti. Nous avons déjà dénoncé cette forfaiture. C’est pour cette raison que nous avons saisi la justice pour contester ces violations flagrantes des textes fondamentaux à tous les niveaux. », a fait savoir le candidat déclaré à la présidence du Front populaire ivoirien.

Lundi 21 octobre 2024, Barthélémy Gnépa, secrétaire général et porte-parole du parti a annoncé la suspension de M. Dogbo de toutes les instances du parti. Cette décision a été prise à l’issue de la réunion extraordinaire du comité central du dimanche 20 octobre 2024. L’instance décisionnelle du FPI reproche à l’ex-vice-président, des manquements graves et la volonté manifeste de nuire au parti après que M. Dogbo ait assigné le parti en justice.

Dans ses propos en réaction à cette décision de suspension, Pierre Dagbo Godé a rappelé une déclaration faite par Pascal Affi N’guessan en 2014, où ce dernier affirmait que le Comité de contrôle ne pouvait se limiter qu’à la vérification de la conformité des actes posés par les organes du parti. Selon Dagbo, la récente intervention du Comité de contrôle dans la convocation du Comité central pour suspendre un candidat à la présidence est non seulement incohérente, mais aussi en contradiction avec les articles 90, 91 et 92 des statuts du FPI.

« Affi N’guessan, en convoquant cette session pour suspendre un militant dont la candidature à la présidence du parti a déjà été validée, agit en dehors des règles du parti. Cette décision est sans fondement, et elle reflète la panique qui règne dans son camp face à l’élection présidentielle interne », a ajouté Pierre Dagbo Godé.

En parallèle, Dagbo a confirmé avoir initié deux procédures judiciaires devant le Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau, visant à contester la tenue du 5e congrès du FPI. Malgré les tensions, il réaffirme sa détermination à poursuivre la bataille pour la présidence du parti, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative flagrante de museler l’opposition interne. Selon lui, la suspension, loin de le décourager, est une indication claire que le camp Affi N’guessan craint la compétition.

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