Le Professeur Paul Yao N’Dré, a crevé l’écran lors de la cérémonie d’hommage des femmes Yourouguhé du département d’Issia.
C’était ce samedi 8 janvier 2022, au stade municipal d’Issia, à quelques encablures de la salle des fêtes. En tant que patron de ladite cérémonie, cet ancien président du conseil constitutionnel s’est exprimé, lors de son discours, à propos de la condamnation à 20 ans de prison de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo par la justice ivoirienne.
Pour Paul Yao N’dré, l’on ne devrait pas considérer cette condamnation. « Femmes, jeunes, militants de Yourouguhé, merci pour cette initiative. Merci pour ce devoir de reconnaissance. À Dieu tout Puissant, pour ses bienfaits, revienne toute la gloire. C’est un Dieu de justice qui l’avait (Laurent Gbagbo, Ndlr) déjà innocenté face à la plus grande machination des puissants de ce monde. C’est pourquoi il ne faut pas considérer ces actions de rétropédalage, encore d’une condamnation à 20 ans par la justice ivoirienne », a-t-il lancé d’entrée.
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Puis a poursuivi en expliquant que « la Côte d’Ivoire a adhéré au statut de Rome. Une convention internationale qui a crée la cour pénale internationale (CPI). L’article 21 de notre constitution de 2016 dispose : “Les Traités ou Accords régulièrement ratifiés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque Traité ou Accord, de son application par l’autre partie.” Autrement dit, la Côte d’Ivoire reconnaît la primauté, la prééminence des décisions de la Cour Pénale Internationale sur celles des Institutions ivoiriennes », a-t-il déduit.
