Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a pris le pouvoir lors du coup d’État du 24 janvier, sera investi, mercredi 16 février 2022.
Le nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat le 24 janvier, avait été déclaré « président » par le Conseil constitutionnel devant lequel il doit prêter serment, ce mercredi 16 février 2022. Par Ordonnance N° 2022-001/CC/CAB du 8 février 2022, le président du Conseil Constitutionnel a fixé au mercredi 16 février 2022, l’audience solennelle de prestation de serment du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) en qualité de Président du Faso, Chef de l’État, Chef suprême des Forces Armées.
Selon les organisateurs, cette cérémonie de prestation de serment, prévue à partir de 10 h 00 et retransmise en direct sur les antennes de la Radio Télévision du Burkina (RTB), sera suivie du port des attributs de Grand Maître des Ordres burkinabè par le Président du Faso.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédeao) et l’Union africaine ont suspendu le Burkina Faso de leurs instances, sans plus de sanctions, demandant à la junte un calendrier « raisonnable » pour ce « retour à l’ordre constitutionnel ». Samedi 05 février, un décret de Paul-Henri Sandaogo Damiba a annoncé la création d’une commission composée de 15 membres en vue d‘ »élaborer un projet de charte et d’agenda, assorti d’une proposition de durée de la transition et des modalités de mise en œuvre » dans un « délai de deux semaines ».
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Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est déclaré, mercredi 09 février, « gravement préoccupé par le changement inconstitutionnel du gouvernement au Burkina Faso le 24 janvier », dans une déclaration adoptée à l’unanimité qui n’utilise pas les termes de coup d’État militaire et n’exprime pas de condamnation.