En plein conflit avec le Niger, le président béninois Patrice Talon a posé un geste qui n’a pas laissé les populations indifférentes. À l’issue de la proclamation des résultats des différents examens, il a décidé d’honorer les meilleurs élèves.
Au cours de la journée du mercredi 31 juillet 2024, le président béninois Patrice Talon a laissé de côté le conflit avec le Niger pour se concentrer sur la relève de demain.
Il a accueilli les meilleurs élèves des examens nationaux à la salle des fêtes du Palais de la Marina.
Parmi les lauréats figuraient onze meilleurs bacheliers (dont deux ex æquo à la dixième place), dix meilleurs élèves du BEPC, et les trente-six meilleurs élèves du CEP, répartis à raison de trois par département.
Cette initiative du président entend non seulement promouvoir l’excellence scolaire, mais aussi stimuler une saine émulation, encourageant ainsi d’autres élèves à atteindre des résultats similaires.
Au cours de l’échange, le président a décidé de donner la parole aux élèves et étudiants. Il s’est exprimé en ces termes :
« Maintenant, je vais donner la parole aux enfants pour qu’ils nous disent un mot. Qu’ils nous disent ce qu’ils attendent de nous, ou ce qu’ils veulent nous dire de manière intime.
On va leur demander de nous dire ce qu’ils veulent. Je m’adresse aux grands également, aux universitaires. Qu’ils nous disent ce qu’ils veulent. S’ils veulent même nous parler des choses intimes, on va entendre ».
Plus tard, Patrice Talon révèlera l’échange qu’il a eu avec l’un des jeunes. La scène a amusé toute la salle.
« Tout à l’heure, certains m’ont dit : ‘Moi, je suis amoureuse, mais j’ai des soucis avec mon petit ami. Les parents trouvent que je suis trop jeune pour avoir un amoureux’« , a-t-il déclaré.
En réponse à cette inquiétude, le président n’a pas hésité à tacler les parents de cette jeune fille, de manière ironique.
« Je lui ai dit : ‘Non, les parents n’ont rien compris’« , a-t-il ajouté. Ensuite, il s’est adressé à la salle en ces termes : « Vous savez qui a dit ça ? Vous voulez que je vous le dise ? Ça reste entre nous« .
