Ouganda : la CPI confirme en appel la condamnation de l'ancien chef de guerre Dominic Ongwen IVOIRE TV5
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Ouganda : la CPI confirme en appel la condamnation de l’ancien chef de guerre Dominic Ongwen

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La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirme, jeudi, « à l’unanimité », la condamnation à 25 ans de prison de Dominic Ongwen, l’un des principaux commandants de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans le nord de l’Ouganda entre le 1er juillet 2002 et le 31 décembre 2005 », a annoncé la Cour ce 15 décembre.

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La juge présidente de la CPI, Luz del Carmen Ibáñez Carranza, a indiqué que le tribunal statuerait plus tard, jeudi, sur l’appel d’Ongwen contre sa peine de 25 ans de prison.

La Cour pénale internationale avait le 6 mai 2021 condamné, Dominic Ongwen, enfant soldat ougandais devenu un commandant de la brutale rébellion de l’Armée de résistance du Seigneur, à 25 ans de prison pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Il avait été reconnu coupable en 2021 de meurtres, viols et esclavage sexuel dans le nord de l’Ouganda au début des années 2000.

Après cette condamnation en première instance en mai 2021, la défense du chef rebelle ougandais Ongwen avait fait appel.

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Selon la CPI, Dominic Ongwen a ordonné au début des années 2000 des attaques contre des camps de réfugiés, alors qu’il était l’un des commandants de la LRA, un groupe armé dirigé par le fugitif Joseph Kony, qui a mené une guerre brutale en Ouganda et dans trois pays voisins afin d’établir un État basé sur les dix commandements de la Bible.

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Ce chef rebelle qui a toujours nié « au nom de Dieu » l’ensemble des accusations contre lui, était passible de la prison à perpétuité. Mais, estimant son histoire, lui-même enlevé par le groupe rebelle à l’âge d’environ neuf ans, justifiait une peine inférieure, l’accusation avait en 2021 requis 20 ans de prison.

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Selon l’ONU, le mouvement rebelle LRA a massacré plus de 100 000 personnes et enlevé 60 000 enfants lors de violences qui se sont étendues au Soudan, à la République démocratique du Congo et à la République centrafricaine.

« Ses troupes ont été responsables de certaines des attaques les plus meurtrières commises par la LRA au cours des années suivantes, notamment le massacre de Makombo en 2009, l’un des pires ayant jalonné la longue et brutale histoire de la LRA : les troupes dirigées par Ongwen ont tué au moins 345 civils et enlevé 250 autres, dont au moins 80 enfants, au cours d’un déchaînement de violences de quatre jours dans la région de Makombo, située dans le nord-est de la RD Congo », a souligné l’ONG Human Rights Watch dans un rapport publié en janvier 2021.

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Originaire du nord de l’Ouganda, il est né en 1980 et a été enlevé par le groupe rebelle sur le chemin de l’école en 1990, selon sa famille. Il a suivi un entrainement militaire auprès des responsables de la LRA avant de devenir lui-même commandant.

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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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