Pendaison de l’étudiant Diabagaté Ibrahim : la FESCI sort du silence

La FESCI se dit victime d’accusations sans aucun fondement sur les réseaux sociaux à la suite du décès par pend.aiso.n de l’étudiant Diabagaté Ibrahim et se réserve le droit, à terme, de saisir la justice.

En attendant les résultats de l’enquête diligentée à la suite du décès de l’étudiant Diabagaté Ibrahim, retrouvé pendu, le vendredi 13 janvier 2023, au Bâtiment U de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) se dit victime d’accusations sans aucun fondement sur les réseaux sociaux.

Dans une déclaration dont Linfodrome a reçu copie, le Secrétaire général de la FESCI, Saint Clair Allah, « réitère sa demande de transparence totale sur les résultats des enquêtes qui sont en cours concernant les circonstances de ces décès tragiques ». Il ajoute que la FESCI « se réserve le droit, à terme, de saisir la justice contre tous ceux qui se seront rendus coupables de diffamations à son égard ».

Le Vendredi 13 Janvier 2023, Diabagaté Ibrahim, étudiant en Master 1 de Sciences Physiques à l’UFR FAST (Faculté des Sciences et Technique) de l’Université Félix Houphouët-Boigny a été retrouvé mort, pendu au Bâtiment U du nouveau site de ladite Université.

Comme il est d’usage en de telles circonstances, la police nationale s’est rendue sur les lieux accompagnée des Sapeurs-Pompiers Militaires pour accomplir les formalités nécessaires et entamer la procédure conventionnelle.

Le Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) s’incline devant la dépouille mortelle de notre regretté camarade, présente ses condoléancées les plus attristées à sa famille biologique ainsi qu’à l’ensemble de la communauté universitaire. Cette unième tragédie nous afflige tous, au plus haut point.

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Par ailleurs, la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) constate que ce deuxième drame en l’espace d’une semaine suscite la stupéfaction, la consternation, l’émoi et même des interrogations dans l’opinion. Ce qui est tout à fait normal et légitime. D’ailleurs, elle est le première à ressentir tous ces sentiments et voire même plus, en sa qualité de défenseur des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Par contre, ce qui n’est pas normal et totalement inacceptable, ce sont les accusations sans aucun fondement dont elle est victime sur les réseaux sociaux.

Aussi, elle réitère sa demande de transparence totale sur les résultats des enquêtes qui sont en cours concernant les circonstances de ces décès tragiques. Afin que toute la lumière soit faite et que, s’il y a lieu, les responsabilités soient situées. Enfin, la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESC1) se réserve le droit, à terme, de saisir la justice contre tous ceux qui se seront rendus coupables de diffamations à son égard.

 

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