La CEDEAO a rejeté le calendrier proposé par le gouvernement de transition du Mali pour l’organisation des élections dans le pays.
A la suite des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali pour mettre la pression aux autorités de transition afin qu’elles organisent le plus rapidement possible des élections dans le pays et partent du pouvoir, la junte malienne a proposé la date de décembre 2025 comme pour les élections. Cette proposition a immédiatement été rejeté sans surprise, par le bloc régional qui indique ne pas avoir été associé à la prise de décision.
« La CEDEAO a noté le rejet ferme par le CPS du calendrier soumis par les autorités maliennes prévoyant des élections présidentielles d’ici fin décembre 2025, qualifiant ce chronogramme d’inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et d’obstruction au processus démocratique », a indiqué le communiqué de l’organisation mettant l’accent sur le fait que les deux parties doivent être d’accord avant qu’une nouvelle date d’élection puisse être choisie.
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« La CEDEAO note qu’elle n’a été consultée sur aucune proposition de calendrier de l’élection. Il réaffirme que, comme par le passé, le calendrier des élections sera convenu entre les autorités de la CEDEAO et les autorités maliennes de transition en utilisant les canaux de communication existants », a déclaré la CEDEAO.
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Les avoirs du Mali à la banque centrale de la CEDEAO sont restés gelés et la nation africaine a également été suspendue de toute aide financière d’autres institutions mondiales. La communauté ouest-africaine termine le communiqué en réitérant sa volonté de trouver une solution durable à la crise politique au Mali.