Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Côte d’Ivoire auprès de la République du Mali en 2007, Noël Ahipeaud est resté en poste dans ce pays, jusqu’en 2011.
«J’ai hérité d’une ambassade qui ressemblait plus à une termitière qu’à toute autre chose, située dans un quartier de ferronniers et de vendeurs de bétail», dit-il, dans un post, dimanche 15 mai. Expliquant que les saisons des pluies rendaient difficile l’accès aux locaux.
L’ex-chef diplomatique évoque ses souvenirs professionnels dans ce pays d’Afrique de l’ouest. En plus des locaux, il ajoute qu’il a dû renouveler le parc-auto qui contenait des véhicules “France au revoir”.
A l’en croire, c’est le Ministre Charles Diby Koffi qui aurait accordé les moyens de redorer le blason de l’ambassade : «Avec le peu de moyens que m’a consenti le Ministre Charles Diby écœuré (paix à son âme), voici l’ambassade que j’ai laissée en héritage à mon pays. Ambassade que j’ai équipée et meublée avec le même budget qui a également servi à acquérir huit véhicules flambant neufs, y compris la voiture de commandement. Il faut que tout cela se sache pour l’histoire. Ce local continue de nous servir de chancellerie», déclare-t-il.
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Plusieurs images de la bâtisse sont partagées par l’ex-locataire, comme un témoignage de l’histoire. «La Côte d’Ivoire m’a tout donné et je lui ai rendu ce que humainement faire se peut, en me contentant de mon salaire, sans plus, alors que les appels du pied se multipliaient en direction de la concussion et de la précarisation», écrit l’ambassadeur qui se réjoui d’avoir résister aux chants de sirène. «Il faut que la probité, la loyauté et l’amour de la patrie cessent d’être un crime auquel s’ajoute le délit de faciès», ajoute Noël Ahipeaud.
