Les recettes d’exportation de l’uranium du Niger ont chuté de 7 %, selon la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Un gros coup dur pour le général Tiani et son gouvernement.
Ainsi, le métal radioactif n’a rapporté que 97,7 milliards de Francs CFA au Niger en 2023, contre 105 milliards de francs CFA en 2022.
Cette chute n’a pas pu être compensée par la hausse en termes de fluctuation sur les coûts de l’uranium au niveau des marchés internationaux. Il en résulte donc un déficit budgétaire en termes de recettes pour ce pays.
La baisse des volumes d’uranium expédiés par le Niger en 2022, ayant occasionné la chute des recettes d’exportation, résulterait de l’arrêt de la production de la COMINAK, l’une des principales industries uranifères au Niger, intervenu au premier semestre 2022.
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Il est important de comprendre que l’exploitation des mines d’uranium requiert de disposer de moyens financiers conséquents pour se doter d’unités opérationnelles assez sophistiquées.
Au fur et à mesure que la mine devient mature et qu’elle vieillit, les investissements nécessaires à l’industrie de l’uranium au Niger se situent à trois niveaux majeurs.
Le premier est évidemment un investissement dans l’équipement et l’outil de production, le deuxième dans les ressources humaines et enfin, un investissement dans le domaine sécuritaire.
Pour rappel, l’uranium est une ressource cruciale pour l’économie du Niger, qui compte parmi les principaux producteurs mondiaux de ce métal radioactif.
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Il représente 15 % des recettes d’exportation du Niger mais génère moins de 5 % des recettes publiques du pays.
Ce pays, qui assure environ 4 % de l’approvisionnement mondial en uranium, dispose de 311 110 tonnes métriques de réserve d’uranium.