Le putsch militaire du 26 juillet au Niger n’a jamais reçu le feu vert de Mahamadou Issoufou. L’ancien président a condamné le renversement du régime Mohamed Bazoum selon une lettre adressée à la Fondation Mo Ibrahim.
Un an après le coup d’Etat contre Mohamed Bazoum, Mahamadou Issoufou qui lui avait transmis le pouvoir en décembre 2021, s’est prononcé sur les rumeurs faisant état de son soutien aux événements du 26 juillet 2026. Dans sa lettre adressée à la Fondation Mo Ibrahim, celui qui a dirigé le Niger de 2011 à 2021 a rappelé avoir condamné dans tous les termes possibles, le coup d’Etat contre son successeur.
Par ailleurs, l’ex-président Issoufou a révélé ses mobiles de son opposition à toute intervention militaire extérieure au Niger. À l’en croire, ceci aggraverait la situation de son pays, déjà critique. Il assure que les menaces d’intervention militaire de la CEDEAO ont fragilisé sa médiation entre les deux parties.