Le président français Emmanuel Macron a estimé, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Point, que les interventions militaires françaises au Sahel avaient été » des succès » , malgré la détérioration des relations avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Le président français Emmanuel Macron a fait savoir, dans un interview accordé au média français ‘ ‘ Le Point’ ‘ , que les interventions militaires des forces armées françaises au Sahel » ont été des succès » , malgré la détérioration des rapports avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger et le sentiment «anti- français» qui s’ est déchaîné dans ces pays.
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Le chef de l’ Etat français a également demandé aux Putschistes de libérer puis de restaurer Mohamed Bazoum. « Ce coup d’ État est un coup porté contre la démocratie au Niger, contre le peuple nigérien et contre la lutte contre le terrorisme », a- t- il dénoncé. Le 3 août dernier, les militaires Putschistes réunis au sein du CNSP ont remis en cause plusieurs accords de coopération dans le domaine militaire signés entre la France et le Niger. C’ est dans cette perspective que Paris compte jusqu’ à 1 500 soldats dans ce pays d’ Afrique de l’ ouest pour lutter contre les groupes armés djihadistes. Mais la France refuse de mettre en application toutes les exigences du régime militaire nigérien remettant en cause sa légitimité.
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« Si l’ on prend de la hauteur, la France a eu raison de s’ engager aux côtés des États africains pour lutter contre le terrorisme. C’ est son honneur et sa responsabilité. Si nous ne nous étions pas engagés, avec les opérations Serval puis Barkhane, il n’ y aurait plus de Mali, plus de Burkina Faso, je ne suis même pas sûr qu’ il y aurait encore du Niger», a déclaré le président français dans cet entretien au média Le Point. «Ces interventions françaises, à la demande des États africains, ont été couronnées de succès. Ils ont empêché la création de califats à quelques milliers de kilomètres de nos frontières. Il existe bien entendu une crise politique dans de nombreux pays d’ Afrique de l’ Ouest. Et quand il y a un coup d’ État et que la priorité des nouveaux régimes n’ est pas de lutter contre le terrorisme, la France n’ a pas vocation à rester engagée. C’ est, c’ est vrai, dramatique pour les Etats concernés», a poursuivi M. Macron.