Depuis le coup d’État qui a évincé Mohamed Bazoum de la chaise présidentielle, le Niger n’est plus en bon terme avec ses pairs de la CEDEAO.
Après avoir condamné ce coup de force, les autres pays membres de l’instance régionale ont décidé de mettre le pays sous sanction, allant jusqu’à la fermeture de leurs frontières avec Niamey.
Mais, cette décision semble ne pas être seulement préjudiciable au Niger. Avec un sous-sol assez riche et diversifié, le pays exporte plusieurs de ses produits vers les autres pays de la sous-région.
Le Bénin qui a également fermé ses frontières avec le Niger, semble lui-même en subir les conséquences.
Depuis cette fermeture des frontières, le prix de l’oignon a connu une hausse considérable à Cotonou. Ce légume condimentaire très prisé dans la cuisine béninoise venait en partie du Niger.
Autrement, Niamey était celui qui fournissait les plus grandes quantités d’oignons au Bénin pour couvrir les besoins du pays.
La hausse du prix du sac d’oignon a été remarquée dès le lendemain de la fermeture des frontières. C’était au mois d’août dernier.
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Habituellement, au mois de décembre l’oignon est l’un des légumes les moins coûteux sur le marché béninois. Mais, contrairement aux années antérieures, la cherté de l’oignon observée depuis août perdue.
Au marché de Dantokpa, les cris à l’aide des commerçantes à l’endroit du gouvernement pour la réouverture des frontières ne cessent de se multiplier.
Cette augmentation des prix empêche l’écoulement de leurs marchandises. Il faut noter qu’en dehors de l’oignon, le Niger approvisionne également le Bénin en gaz.
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Par ailleurs, le Bénin ainsi que les autres pays de la CEDEAO exige un retour à l’ordre constitutionnel au Niger avant toute levée des sanctions infligées à la junte nigérienne. Ils exigent la libération pure et simple du président déchu. Les nouvelles autorités du pays quant à eux ne semblent pas être prêtes à faire ce geste.