L’affaire a défrayé la chronique à Maradi, la capitale économique du Niger. Des jeunes arrêtés pour avoir produit et diffusé des vidéos por.nogr.aphiques viennent d’être jugés.
Les vidéos tournent en boucle sur les réseaux sociaux. Sur une plainte d’une des filles, la gendarmerie mène des investigations.
Tout est parti d’une plainte déposée à la justice par une jeune fille qui s’estime trahie par ses camarades. Plusieurs films po.rnog.raphiq.ues qu’ils ont tournés ensemble se sont retrouvés en boucle sur les réseaux sociaux à Maradi.
L’enquête diligentée par la gendarmerie a permis d’appréhender 13 filles et un garçon. Ils ont tous été jugés par le Tribunal de grande instance de Maradi pour la diffusion des données de nature à troubler l’ordre public et atteinte à la dignité humaine, selon le procureur Daouda Maman.
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Les 14 accusés ont produit et diffuse des images por.nograp.hiques avec de vrais actes se.xue.ls à travers un groupe WhatsApp qu’ils ont créé pour la circonstance. Pour la justice nigérienne, les actes posés par ces jeunes tombent sous le coup du code pénal et la loi contre la cybercriminalité. Pour avoir elle-même relayée des images similaires, la plaignante a été également incarcérée.
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Cette affaire défraie la chronique à Maradi, où plusieurs internautes ont condamné ces pratiques qui ne cadrent pas avec les pratiques religieuses de la ville. S’ils sont reconnus coupables, ces jeunes risquent de peines allant de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement et de 1 à 5 millions de francs CFA d’amende. Le verdict est attendu le 20 octobre prochain.