Quelques jours plus tôt, le Niger a été suspendu de toutes les instances de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
A ce titre, Niamey ne pourra plus participer aux activités de l’OIF. Pour se justifier, elle évoque le coup d’État qui a fait partir Mohamed Bazoum du pouvoir.
Quelques jours après cette sanction, les autorités du pays ont réagi.
Comme une réponse du berger à la bergère, les militaires au pouvoir ont décidé de couper tous liens de coopération avec l’instance.
A la faveur d’un communiqué rendu public, » le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et le gouvernement de la République du Niger décident de suspendre toute forme de coopération avec l’Organisation”.
Il a expliqué que » cette décision fait suite à la décision prise le 19 décembre courant par l’OIF de suspendre le Niger de ses instances ».
“La décision de suspendre la République du Niger de l’Organisation, ainsi que de la coopération multilatérale répond, nous le savons, au diktat et aux intérêts de la France”, a-t-il martelé.
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Avant ça, il a ajouté qu’avec cette suspension, l’OIF “se décrédibilise et ne fait que confirmer que la Francophonie a toujours été utilisée par la France comme un instrument pour défendre les intérêts français”.
Il convient de rappeler que le 26 juillet 2023, Mohamed Bazoum a été évincé du pouvoir.
A la suite de ce coup de force, des sanctions drastiques ont été prises contre les putschistes.
