« Notre ambition n’est pas de confisquer le pouvoir. La période de transition ne dépassera pas trois ans ; en attendant, les partis politiques sont invités à soumettre leur vision de la transition dans les 30 jours », a déclaré Tchiani, qui s’est exprimé après avoir rencontré une délégation de la CEDEAO dirigée par Abdulsalami Abubakar, l’ancien chef de l’État nigérian.
Donc pour lui, le Niger est dans une transition qui va durer au maximum trois (03) ans.
Quelques heures après cette déclaration, la réaction de la CEDEAO ne s’est pas faite attendre.
L’instance régionale a rejeté catégoriquement le plan proposé par les putschistes.
Au détour d’une interview accordée à BBC dimanche soir, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah, a martelé que l’organisation sous-régionale est opposée à toute transition.
« La CEDEAO n’accepte aucune transition prolongée dans la région. Ils doivent se préparer à passer le relais dans les plus brefs délais », a déclaré à la BBC Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO.
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A l’en croire, plus tôt les militaires rendront le pouvoir aux civils et se concentreront sur leur responsabilité première qui est de défendre l’intégrité territoriale du Niger, mieux ce sera pour eux.