Pour tous les observateurs et spécialistes du Niger, la question d’une intervention militaire de la CEDEAO est close.
La communauté sous-régionale aurait capitulé face à la ténacité des putschistes nigériens. En tout cas, c’est la lecture que plusieurs personnes ont eue à faire de la situation qui prévaut depuis déjà quelques semaines.
De plus en plus, le général Tiani et ses collaborateurs prennent leur marque à la tête de l’État et ont même indiqué qu’ils feraient mal si une force extérieure franchissait leur frontière.
Contre toute attente, un haut fonctionnaire de la CEDEAO vient réveiller le dossier de la possible intervention de l’institution au Niger.
« L’option militaire au Niger n’est pas abandonnée, mais suspendue », a déclaré Abdel-Fatau Musah, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO.
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À en croire le chef d’état-major de l’armée nigériane, la CEDEAO peut à tout moment relancer cette idée et aller déloger Abdourahamane Tiani.
Même si cela semble de plus en plus impossible, Abdel-Fatau Musah semble sûr de ses propos.