Au Niger, une dizaine d’ex-combattants du Front patriotique pour la libération (FPL) ont déposé les armes à Agadez. Une situation qui marque un tournant dans la crise sécuritaire qui secoue la région. La cérémonie de reddition d’armes s’est déroulée lundi 11 novembre en présence du gouverneur de ladite région.
Lors de cette cérémonie, les anciens membres du mouvement rebelle FPL dans la région d’Agadez au Niger ont remis aux autorités des armes de guerre. Cette décision intervient après des mois de tensions et de violences dans la région et témoigne d’une volonté de renouer avec la paix.
Les ex-combattants du FPL, qui avaient rejoint les rangs de ce mouvement après le coup d’État de juillet 2023 qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir, ont justifié leur décision de déposer les armes par leur attachement à la paix et à la stabilité de leur mère patrie, le Niger. Par ailleurs, ils ont souligné l’importance de contribuer au développement de la région d’Agadez.
Le Front patriotique pour la libération (FPL) est un mouvement créé au lendemain du coup d’État ayant évincé Mohamed Bazoum pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel au Niger. Mais au nom de la paix, ces ex-combattants de ce mouvement rebelle ont décidé de déposer les armes. Le 1ᵉʳ novembre, quelques-uns ont déposé les armes. Trois jours plus tard, Idrissa Madaki, porte-parole du FPL, s’était également rendu aux autorités militaires de Madama.
Ces redditions successives, qui s’inscrivent dans un processus de dialogue engagé par les autorités, renforcent l’espoir d’une stabilisation durable de la région. Le gouverneur Ibra Boulama Issa a salué ce geste de paix tout en appelant les autres combattants à suivre cet exemple.