La France d’Emmanuel Macron « reniée » par les pays de l’AES, le Burkina Faso, le Mali et le Niger se donne une nouvelle mission : damer le pion à la Chine.
Quatre ans après sa création, la société ACC a commencé à commercialiser ses batteries automobiles, les premières fabriquées en France, et veut devenir en dépit des difficultés de démarrage un « champion de la souveraineté européenne » dans un marché dominé par la Chine.
Automotive Cells Company (ACC), coentreprise de Stellantis, TotalEnergie Saft et Mercedes, avait inauguré en grande pompe en mai 2023 à Billy-Berclau (Pas-de-Calais), près de Lens, la première des quatre usines de batteries françaises, toutes implantées dans les Hauts-de-France.
Pour 2024, 2.000 packs batteries devraient sortir de l’usine, un chiffre qui parait encore minime comparé à l’immensité des lieux et aux quatre milliards d’euros levés par l’entreprise en 2024.
Mais ACC table ensuite sur une rapide montée en puissance, avec un objectif de 150.000 équivalents voitures en 2025, 250.000 en 2026 et 2 à 2,5 millions en 2030, soit 20% de part de marché dans l’UE.
La région y voit une « troisième révolution industrielle », après le textile et les mines, en passe de créer des milliers d’emplois.