Niger : après la CEDEAO, le Mali entre dans un bras de fer avec l’UEMOA et la BCEAO

Après leur retrait de la CEDEAO, le Burkina, le Mali et le Niger continuent d’être membres de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Les trois pays ont créé l’Alliance des Etats du Sahel pour s’entraider.

Il y a de cela quelques jours, ils ont attaqué l’UEMOA et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

En effet, le Burkina, le Mali et le Niger ont été sanctionnés par la CEDEAO suite aux prises de pouvoir militaires. Frustrés, ils ont décidé de se retirer de l’institution régionale.

Malgré cela, Ils ont conservé leur place au sein de l’UEMOA. Cette institution a décidé de « confisquer » les avoirs financiers du Niger.

Les ministres de l’AES ont condamnée la mesure lors d’une rencontre à Ouagadougou, au Burkina le 15 février 2024.

Pour l’AES, la sanction de l’UEMOA représente une « punition » injuste envers un peuple qui aspire à sa liberté et sa souveraineté.

L’alliance a exigé la levée immédiate de ces sanctions. Elle a estimé qu’elles constituent une violation flagrante des textes de l’UEMOA.

Allié du Niger, le Mali a réaffirmé sa position contre l’UEMOA

Ce dimanche 18 février 2024, le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop a réaffirmé le soutien de son pays au Niger. Il a condamné la décision de l’UEMOA et appelé à la levée des sanctions.

« Les ministres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont condamné la « confiscation sans fondement des avoirs financiers du Niger par l’UEMOA à travers la BCEAO qui constitue une violation flagrante des textes de l’Union.

Les ministres de l’AES exigent sans délai de cette mesure inique qui ne vise qu’à punir injustement un peuple dont le seul tord est d’aspirer à la seule jouissance de sa liberté et de sa souveraineté et à la prise en main de sa destin », a-t-il expliqué.

 

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