Nathalie Yamb, femme politique, activiste et militante, a récemment pris part au sommet des BRICS.
Dans une interview, elle a exprimé sa conviction que la décision de demeurer dans le FCFA (Franc de la Communauté Financière Africaine) constitue un obstacle à l’adhésion aux BRICS.
Elle estime que l’avènement d’un monde véritablement multipolaire est essentiel pour mettre fin au modèle hégémonique soutenu par une minorité de nations occidentales.
Selon Nathalie Yamb, l’élargissement des BRICS offre un espoir considérable à de nombreux autres pays, en prévoyant une évolution dans la méthodologie et le ton des relations internationales dans les mois et les années à venir.
Elle trouve encourageant que les pays africains soient directement impliqués dès la première phase de cet élargissement. Cela envoie un signal positif pour inciter d’autres pays du continent à suivre cette voie, comme l’a souligné le Président Ramaphosa en indiquant qu’il y aura d’autres phases d’élargissement à venir.
L’introduction d’une monnaie commune est un sujet important pour Nathalie Yamb, car cela pourrait contribuer à la dédollarisation de l’économie mondiale. Cependant, elle insiste sur le fait que cette transition doit être soigneusement planifiée et impliquer des discussions approfondies entre les leaders. Elle croit en l’éventualité d’une monnaie unique à l’avenir, tout en encourageant la continuation des échanges en monnaies locales en attendant cette transition.
Un point crucial soulevé par Yamb est que cette démarche pourrait déjà atténuer l’influence du dollar en diminuant l’extraterritorialité de cette monnaie et les sanctions internationales qui en découlent.
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En somme, ses propos reflètent l’idée que l’Afrique commence à jouer un rôle plus influent sur la scène internationale, tout en soulignant la nécessité d’une approche réfléchie et concertée pour parvenir à des changements monétaires significatifs.
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