Morts en cascade à Bouaké : voici comment le fétiche mortel a été retrouvé IVOIRE TV5
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Morts en cascade à Bouaké : voici comment le fétiche mortel a été retrouvé

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Censé “protéger les populations de Kpo-Kahankro et les amener à être plus prospères” voici comment un fétiche a tué 16 personnes dans la localité située à 7 kilomètres le long de l’autoroute Bouaké-Djébonoua.

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Suite à la série de décès signalés depuis le 2 décembre 2022, et plus récemment en janvier 2023, selon Linfodrome, la sérénité est arrivée à Kpo-Kahankro, une commune située à sept kilomètres sur l’autoroute Bouaké-Djebonoua.

Au bilan, 16 morts (13 enfants et 3 adultes) et 53 malades ont été enregistrés. Le matin du 6 décembre 2022, des investigations ont été menées pour déterminer l’origine du problème. Des mesures sur la source d’eau du village, l’approvisionnement en eau actuel et la qualité de l’eau ont été faites.

Les équipes médicales ont également concentré leurs recherches sur les noix de cajou consommées par les plus jeunes du village. Mais rien de significatif ne ressort des nombreuses analyses. Tout se passait bien jusqu’à ce que les habitants ont alerté d’une deuxième vague de contamination le 19 janvier 2023. Cette fois avec plus de gravité.

À la lumière de cela, le 31 janvier 2023, des équipes médicales ont été déployées à Kpo-Kahankro, et le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et du Contrôle universel des maladies, Pierre Dimba, est arrivé là-bas pour fournir une assistance à la population locale ainsi que recueillir des informations sur la situation là-bas.
« C’est vrai qu’au village, les populations ont évoqué des causes métaphysiques, on va regarder cela. Mais nous, ce qui nous intéresse, au niveau de la médecine, c’est ce qui doit être fait pour que les malades que nous ayons pu être guéris, mais en même temps identifier la cause pour ne pas que d’autres tombent malades », a dit, Pierre Dimba, lors de sa visite à Kpo-Kahankro. La maladie s’est manifestée pour la première fois le vendredi 2 décembre 2022 et six personnes sont mortes. Le 19 janvier 2023, il a été observé à nouveau et la même maladie est revenue avec les mêmes symptômes.
En réalité, l’eau contenue dans le récipient est ce qui asperge les oiseaux tués pour adorer le fétiche. Ils sont ensuite donnés aux enfants pour cuisiner. L’Institut National d’Hygiène Publique procède alors à des tests pour déterminer la teneur en liquide du contenant du fétiche. La bactérie nocive Clostidium-Botulinum a contaminé l’eau du récipient qui sera utilisé pour le sacrifice. Cette bactérie produit des poisons mortels.
Les experts sont arrivés à la conclusion que la manipulation d’elle par les mômes est ce qui les a fait disparaître. De plus, le ministre rassure que le « fétiche a été détruit » et que les initiateurs ont été mis à la disposition de la justice. « Dès l’instant où on a eu l’information, le féticheur a été mis à la disposition pour que nous puissions poursuivre. Peut-être que ce fétiche n’est pas isolé dans ce village seulement. Certainement qu’il est un peu partout », a-t-il confié. Il est regrettable que de telles pratiques soient encore répandues dans notre société.
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Jean Camille H.

Je suis rédacteur, passionné de lecture et de découverte. Retrouvez mes articles sur IVOIRE TV5.

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