Selon les Autorités, les soldats ont justifié leur présence dans le pays en fournissant “quatre versions différentes”.
Versions avancées par eux, “la mission confidentielle, la rotation dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), la sécurisation de la base logistique de la compagnie aérienne ‘Sahelian Aviation Services’ et la protection du contingent allemand”.
Les Autorités maliennes à travers un communiqué ont donné des détails sur cette affaire. Des premiers constats effectués, il ressort que ces militaires, dont une trentaine des forces spéciales ivoiriennes, étaient en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation des autorités compétentes de leur pays. Plus grave, la profession réelle de la plupart des militaires était dissimulée. Sur la majorité des passeports, les professions inscrites étaient : étudiants, chauffeurs, maçons, mécaniciens, vendeuses, électriciens, vigiles, peintres, etc.
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Le gouvernement malien a précisé que la Minusma “a indiqué qu’elle n’avait pas de rotation prévue, le 10 Juillet 2022”. Ce n’est pas tout, en effet, le gouvernement a également indiqué que “des responsables des Forces de défense et de sécurité maliennes ont contacté immédiatement leurs homologues ivoiriens” qui leur ont “affirmé qu’ils ignoraient tout de la présence des militaires ivoiriens interpellés.
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Ainsi Bamako considère comme « des mercenaires » les quarante-neuf militaires ivoiriens interpellés dimanche à l’aéroport de Bamako. Conséquence : Les autorités maliennes ont décidé, le lundi 11 juillet 2022, de les « mettre à disposition des autorités judiciaires compétentes ».