Le Maroc fait face à des conditions météorologiques extrêmes qui perturbent gravement le trafic aérien et bouleversent la vie quotidienne dans plusieurs régions. Les trombes d’eau et les violentes rafales de vent qui frappent le Sud-Est du pays ont provoqué la fermeture temporaire de plusieurs aéroports, contraignant les compagnies aériennes à dérouter leurs vols vers d’autres villes.
Les perturbations ont affecté de nombreux vols, nationaux comme internationaux. À Marrakech, une des principales destinations touristiques du pays, des avions en approche ont dû renoncer à leur atterrissage et se diriger vers des aéroports plus sûrs, notamment à Casablanca et Fès. Parmi ces vols, celui de Qatar Airways reliant Doha à Marrakech a été dévié vers Casablanca, où il a pu atterrir sans encombre.
Un vol Air France, parti de Paris, a lui aussi subi les conséquences de ces intempéries. Les passagers, probablement impatients de découvrir les charmes de Marrakech, ont dû faire une escale imprévue à Casablanca. Ces déviations massives perturbent les plans de voyage des touristes, mais aussi des habitants qui tentent de regagner leurs foyers.
Les compagnies aériennes à bas coût n’ont pas été épargnées. EasyJet, qui assurait la liaison entre Lyon et Rabat, a dû faire face aux mêmes contraintes et rediriger son vol vers Casablanca. De leur côté, deux vols Ryanair, l’un en provenance de Weeze (Allemagne) et l’autre de Malaga (Espagne), ont été forcés de se poser à Fès au lieu de Marrakech, leur destination initiale.
Ces détournements ont provoqué des retards significatifs et des désagréments pour les passagers, qui n’ont eu d’autre choix que d’attendre une amélioration des conditions pour poursuivre leur voyage. Les aéroports, débordés par ces redirections, tentent de gérer cette crise en assurant un accueil provisoire aux voyageurs.
