Des Soupçons de Malversations et de Détournement de Fonds Planent sur SNEDAI
Selon une information exclusive d’Africa Intelligence, plusieurs proches d’Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale ivoirienne, ont été récemment auditionnés par la justice dans le cadre d’une enquête portant sur des malversations présumées au sein de la société SNEDAI, dirigée par sa fille, Lisa Sarre Bictogo.
Des Millions d’Euros en Jeu
Au cœur de cette affaire, un différend financier opposant SNEDAI à l’État ivoirien. Ce dernier réclamerait à la société une somme avoisinant les 6 millions d’euros, soit environ 4 milliards de francs CFA. Les investigations menées par le Pôle pénal économique et financier (PEF) visent à faire la lumière sur cette situation et à déterminer les responsabilités.
Détournement ou Mise en Scène ?
Un autre volet de l’enquête porte sur un « détournement de plusieurs milliards de FCFA » dont SNEDAI aurait été victime en septembre 2023. Cependant, l’ombre d’une « mise en scène » ou d’un « auto-détournement » plane sur cette affaire, poussant les enquêteurs à approfondir leurs investigations.
Le Président Ouattara Informé, Mais Ne S’Immisce Pas
Selon Africa Intelligence, le président Alassane Ouattara a été informé de ce dossier sensible. Pour l’heure, il s’est montré neutre, ne souhaitant pas influencer le cours de la justice. Néanmoins, il suit de près l’évolution de la situation.
Un Nouveau Concurrent sur le Marché des Passeports
Dans le même temps, l’attribution du marché des passeports ivoiriens suscite des tensions. Le groupe belge Semlex, soutenu par David Dramane Ouattara, fils du président ivoirien, convoite ce marché juteux, estimé à 750 millions d’euros. Cette affaire pourrait raviver les tensions entre les différentes parties prenantes.
Vers un Dénouement Prochain ?
L’enquête menée par le PEF devrait permettre de clarifier les zones d’ombre entourant les activités de SNEDAI et de déterminer les responsabilités des personnes mises en cause. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’avenir de la société et de ses dirigeants.
Il est important de noter que ces informations sont basées sur un article d’Africa Intelligence et n’ont pas encore fait l’objet d’une confirmation officielle. La justice ivoirienne est en charge de l’enquête et devra établir la véracité des faits et des accusations portées.