Libéré lundi dernier après cinq mois de détention, Ben Souk, ancien député-maire de Dabou garde le moral, à Bamako.
72 heures après avoir vu l’étau se desserrer autour de lui, Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk a repris ses habitudes dans la capitale malienne. L’ancien député-maire de Dabou, proche de Guillaume Soro, a retrouvé son domicile, ses amis et les activités qui l’occupaient avant son arrestation en août dernier. Et, selon des sources dignes de foi dans la capitale malienne, l’ancien parlementaire ivoirien est loin d’avoir été particulièrement affecté par ces cinq mois de détention.
« Il considère que cette libération est une victoire pour lui dans la mesure où il ne se reproche rien. Pour lui, il ne fait aucun doute que les accusations qui ont motivées le mandat d’arrêt émis par les autorités ivoiriennes, sont liées à sa proximité avec M. Guillaume Soro. De ce fait, c’était des accusations nonfondées visant à nuire à sa réputation », raconte au téléphone un proche de Ben Souk.
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« Il est resté serein de son arrestation jusqu’à sa libération », ajoute notre source qui se félicite que les enquêtes menées par les autorités maliennes ont pu conduire à reconnaître que les accusations portées contre le membre fondateur de Générations et peuples solidaires (GPS) ne sont pas fondées.
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A entendre notre interlocuteur, « Si Ben Souk avait été extradé, il n’est pas sûr que la justice ivoirienne aurait rendu le même verdict que son homologue malienne. Le député aurait été certainement jugé coupable et lourdement condamné en Côte d’Ivoire.
Par la grâce de Dieu, il a été épargné par ce supplice », souligne le proche de l’exilé qui croit savoir que l’ancien député-maire de Dabou n’a pas l’intention de quitter Bamako pour cette mésaventure. D’après nos informations, Sess Soukou Mohamed, arrêtés le 10 août 2021 à Bamako par des hommes armés, pas clairement identifiés, a passé ces cinq mois en résidence surveillée.
