Au moins 13 civils ont été tués dans le nord du Mali depuis le mardi 27 juin 2023, selon deux élus locaux.
Les personnes soupçonnées d’être responsables de l’attaque étaient des jihadistes liés au groupe Etat islamique, ont indiqué des sources à l’AFP.
Selon un élu local qui s’ est exprimé sous couvert d’ anonymat, le bilan préliminaire des derniers incidents dans la région de Marigao est désormais de 13 morts et d’ une dizaine de blessés, avec des centaines de personnes fuyant plusieurs villages de la commune de Gabéro.
L’ élu a également relevé l’ absence des troupes maliennes et imputé le massacre à l’ État islamique du Grand Sahara (ISG). Ces actes de violence extrémiste sont extrêmement tragiques et ont des conséquences dévastatrices pour les communautés locales. La région du nord du Mali est soumise à une sécurité instable depuis de nombreuses années en raison de l’ existence d’ organisations terroristes.
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« Ils ont tué beaucoup de gens, plus de 17 personnes. Tous les jeunes ont quitté. D’ habitude ils emmènent les animaux. C’ est la première fois qu’ ils (les djihadistes) tuent comme ça », a assuré une autre autorité locale.
Il convient de noter que depuis début 2022, les régions de Gao et Ménaka, à l’ est du Mali, ont été le théâtre d’ une importante offensive menée par l’ État islamique dans le Grand Sahara.
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« On arrive plus à compter le nombre de morts. Les femmes et les enfants sont en train de chercher des pirogues pour aller vers la rive gauche du fleuve direction Gao. C’ est plus qu’ un film, c’ est la catastrophe », révèle un message audio d’ un habitant de la commune, qui appelle à l’ aide les autorités.
L’ attaque a entraîné la mort d’ un grand nombre de civils et la mort de centaines de personnes. Face à cette situation, la population a migré vers les villes ou les camps de réfugiés, parfois de l’ autre côté de la frontière nigérienne, en quête de sécurité.
