Le Mali n’est pas seul dans l’embargo économique que lui a infligé la CEDEAO depuis le 9 janvier dernier dû au coup d’Etat militaire.
Les autorités militaires maliennes actuellement au pouvoir à Bamako peuvent compter sur leurs solides partenaires au nombre de quatre avec lesquels elles ont des accords de coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment en matière de défense.
Il s’agit de la Chine, de l’Algérie, de l’Iran et de la Fédération de Russie de Vladimir Poutine. De sources diplomatiques, ce sont ces quatre grands pays dont la présence aux côtés du colonel Assimi Goita et du gouvernement malien a fait changer d’avis aux dirigeants européens qui ont finalement pris la décision de retirer les forces Barkhane et Takuba du théâtre des opérations au prétexte que les conditions n’étaient plus réunies pour tenir leurs différentes positions sur le territoire malien.
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Toujours selon nos sources, c’est qu’en plus des soldats russes qu’elle fait passer insidieusement pour des mercenaires de la société Wagner, l’armée française, à la vérité, ne voulait pas avoir affaire à l’Algérie pour des raisons qui lui est propre. Au dire donc de notre contact sur place à Bamako, c’est sous la pression de ces partenaires historiques de l’État malien que le président français Emmanuel Macron a, en désespoir de cause, annoncé le retrait des forces Barkhane et Takuba du Mali.