Au Mali, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Choguel Maïga, ne badine pas avec sa souveraineté.
Alors que les dirigeants du pays ont plusieurs fois montré leur désaccord face à l’ingérence notoire de la France dans les affaires des pays africains francophones, c’est au tour de la Chine d’être désormais ciblée.
Le ministre malien de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a clairement demandé des comptes à la Chine sur la faillite de l’usine de sucre N’sukala.
D’après les explications du ministre, l’entreprise détenue par les Chinois ne payent pas normalement les taxes depuis un moment. Or, l’État leur a garanti un certain nombre d’exonération.
De plus, les écritures comptables de l’entreprise sont écrites en chinois et cela rend sa traçabilité difficile.
« Nous ne pouvons pas assurer la traçabilité des écritures comptables, parce que la comptabilité est tenue en Chinois.
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Mais qu’est-ce que vous voulez que les Maliens comprennent dans ça ? Il y a une rupture de confiance entre nous », a déclaré Moussa Alassane Diallo devant les représentants chinois.
Cette sortie du ministre malien est très remarquée sur les médias et beaucoup n’hésitent pas à saluer son courage.