le mercredi 09 février dernier, pour affirmer qu’elle ne reconnaîtra plus les autorités de transition du Mali à compter du 25 mars.
Selon le site d’information (bamako.com), à en croire l’ancien ambassadeur de France au Mali, Nicolas Normand, deux grands partis de la scène politiques au Mali seraient à la manœuvre pour soutenir la candidature à l’élection présidentielle du chef de la junte, Assimi Goïta.
C’est une information que prend très au sérieux l’opposition car parallèlement à celle-ci,
le dimanche 07 mars 2021, tandisqu’ Assimi Goïta,alors vice-président de la transition malienne, effectuait une visite de terrain dans le nord du Mali ,
devant des milliers de partisans réunis à Bamako, Issa Kaou Djim, président de l’appel citoyen pour la réussite de la transition, très proche des militaires a lancé un pavé dans la marre:
” Assimi Goïta sera notre candidat, le candidat du peuple ! Il va gagner les élections.” (Source: RFI du 08-03-2021).
Une situation bien semblable à celle vécue en Côte d’Ivoire, le 24 décembre 1999 où un coup d’État a vu l’avènement du général Gueï Robert au pouvoir.
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Dès sa prise de pouvoir, la junte militaire dirigée par l’ancien chef d’état major de Côte d’Ivoire abroge la constitution, dissout les institutions et met en place le comité national de Salut public (CNSP) pour gérer les affaires courantes de l’État.
Le général Gueï Robert, promet de “balayer la maison” avant de remettre le pouvoir aux civils. Son discours séduit le peuple et la classe politique.
Par la suite, le discours de celui qui était venu balayer la maison change, il affiche de plus en plus sa volonté de se présenter à l’élection présidentielle.
Il finira par se présenter aux présidentielles du 24 octobre où les résultats seront proclamés dans la confusion.
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Le général Gueï Robert perd l’élection et décide de s’accrocher au pouvoir.
Une insurrection populaire va contraindre le chef de la junte à céder le pouvoir à Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur.
