Ses critiques très osées envers les militaires au pouvoir au Mali ont fini pas avoir raison de sa liberté.
Adama Diarra, alias « Ben le Cerveau », personnage central ces derniers temps dans le paysage politique malien n’est plus libre de ses mouvements.
Il été placé sous mandat de dépôt par le procureur du pôle national de lutte contre la cybercriminalité, où il a été présenté pour enquête sur ses activités et déclarations récentes.
« Le seul motif de son interpellation évoqué par les services compétents est et reste « l’atteinte au crédit de l’État », selon un communiqué.
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L’élément le plus préoccupant de son discours récent sur une radio privée a été son appel à respecter le délai de la transition en cours au Mali.
Il a également soulevé des inquiétudes concernant les arrestations extrajudiciaires, la montée en puissance des femmes d’affaires et la création présumée de faux leaders pour rivaliser avec d’autres. Il a même laissé entendre qu’un événement majeur se produirait en octobre prochain, sans fournir de détails précis.
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Adama Diarra a souligné que toute nouvelle prolongation de la transition serait préjudiciable pour le peuple malien, qui souffre déjà des conséquences de la crise politique et économique. Il a mis en avant l’importance pour le Mali et le Burkina Faso de travailler ensemble pour résoudre la situation en Guinée, au lieu de dépendre uniquement des services de renseignement régionaux.