Dans les sanctions qui ont été arrêtées par la CEDEAO à Accra, contre la junte militaire d’Assimi Goïta, au Mali. Nana Akufo Addo s’implique.
Depuis la prise des mesures sévères, « le Ghana tente de rallier des soutiens extérieurs à la Cedeao aux sanctions décidées contre la junte malienne », à en croire Africa Intelligence. Nana Akufo-Addo vise désormais l’Union africaine, alors que le 27 janvier, date à laquelle la junte qui avait renversé Ibrahim Boubacar Keita, inhumé ce vendredi à Bamako, s’était engagée, il y a dix-huit mois, à rendre le pouvoir aux civils, après l’organisation d’une élection présidentielle.
« Après l’adoption le 9 janvier de sanctions « très dures » contre la junte malienne lors de la réunion des chefs d’Etat de la Communauté Communauté économique des Etats de l’Afrique de économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest l’Ouest, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine Union africaine (UA) a traité le dossier, vendredi 14 janvier, lors d’une réunion marathon de cinq heures pour tenter d’imposer aux 55 membres les décisions prises par l’organisation ouest-africaine », dévoile le magazine.
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« Le commissaire de l’UA pour les affaires politiques, paix et sécurité, le Nigérian Bankole Bankole Adeoye, avait fait le déplacement à Accra et était également en ligne pour la réunion virtuelle du 14 janvier pendant laquelle la présidente du CPS, l’ambassadrice ghanéenne Amma Twum- Amma TwumAmoah a bataillé pour arracher à ses homologues l’endossement de la position de la Cedeao », souligne le journal qui relève ici encore l’activisme ghanéen sur le dossier.
Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo Nana Akufo-Addo, qui est l’actuel président en exercice de la Cedeao ne supporte pas le double langage du colonel Assimi Goïta qui s’était personnellement engagé auprès de lui, après son putsch, lors d’un déplacement à Accra. De ce fait, soutient Africa Intelligence, il « s’est rapidement mobilisé pour convaincre le plus de pays non-membres de l’organisation sous-régionale, ayant tout de même des liens forts avec le Mali, de soutenir les décisions de la Cedeao ».
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C’est ainsi qu’il « dépêché sa ministre des affaires étrangères Shirley Ayorkor Botchway Shirley Ayorkor Botchway à Nouakchott le 12 janvier où elle s’est entretenue avec le président mauritanien Mohammed Ould Ghazouani.
Celle-ci s’est montrée très active, en effet. « La cheffe de la diplomatie ghanéenne avait été précédée quelques jours plus tôt en Mauritanie par le ministre des affaires étrangères malien qui avait sollicité le soutien de Ghazouani face au spectre de nouvelles sanctions de la Cedeao. Si l’audience entre Ghazouani et Shirley Ayorkor Botchway s’est bien déroulée, la présidence mauritanienne s’est en revanche gardée d’emboîter publiquement le pas à la Cedeao », souligne le magazine.