Maintien en prison des femmes de GPS/Boni-Claverie hausse le ton contre Ouattara

Les grandes oubliées de la réconciliation prônée par Alassane Ouattara, serait-on tenté de titrer, à la lecture du réquisitoire dressé par la présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD), Danièle Boni-Claverie, contre le dirigeant Ivoirien, pour le maintien en détention des femmes leaders de GPS, incarcérées le 21 Août dernier, lors de la journée de mobilisation des femmes contre le 3ème mandat du président sortant.

Dans son message de nouvel an aux Ivoiriens, l’ancienne ministre de la communication sous Henri Konan Bédié, après avoir dépeint un tableau épouvantable de la situation de l’état de droit en Côte d’ivoire, a dénoncé le maintien en prison de ces femmes de Générations et Peuples Solidaires, avec à leur tête, Anne-marie Bonifon.

“Dans l’idéal porté par Noël, nous étions en droit d’attendre une étincelle d’humanité qui aurait permis la libération de toutes ces femmes, ces mères de famille emprisonnées depuis des mois…”, a-t-elle observé.

Outre ces militantes de GPS, Danièle Boni-Claverie a également pointé du doigt la situation d’autres prisonniers politiques, tels que la célèbre activiste de la société civile, Pulcherie Gbalet, ainsi que des “nombreux anonymes”, qui continuent de croupir dans les prisons pour avoir manifestés contre la volonté du président d’honneur du RHDP, de briguer un 3ème mandat, jugé inconstitutionnel par l’opposition politique.

Par ailleurs, elle a au nom de sa formation politique, encouragé “fortement le dialogue national proposé par le Président Henri Konan Bédié afin de ramener toutes les parties à une table de concertation, de négociation, d’échanges et de solutions idoines et inclusives pour notre pays”.

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