Laurent Gbagbo est revenue sur la présence de sa « petite femme » Nady Bamba, à ses côtés lors de sa détention à la CPI.
On croit que le nom de la CPI étant grand, les discussions qui s’y déroulent sont grandes. Mais ce sont des banalités auxquelles nous avons eu affaire pendant 8 ans. Le procureur de la CPI avait promis de faire venir 135 témoins.
Mais au final, elle a fait venir 82 témoins parce que les autres témoins ne voulaient plus venir. Et je leur dis, je suis toujours là et que nous irons jusqu’au bout. Les juges ont dit donc à mes avocats de plaider pour l’innocence, car ce n’est pas la peine de faire venir les témoins de la défense parce que les témoins qui sont venus pour l’accusation ont déjà défendu l’accusé (…)
Dès mon arrestation en Côte d’Ivoire, ma femme avait quitté le pays pour s’installer au Ghana. Mais elle a trouvé que c’était loin parce qu’une fois par mois, elle allait à La Haye pour rendre visite. C’était trop loin, trop long.
Donc, elle a décidé d’aller s’installer à La Haye. Même à La Haye, on a refusé de la recevoir. En conséquence, elle s’est installée en Belgique. Et trois fois en semaine, elle quittait Bruxelles pour La Haye pour me rendre visite. Je le dis parce qu’il y en a qui parlent sans savoir de qui ils parlent et sans savoir de quoi ils parlent.
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Tous les mardis, les jeudis et les samedis, elle quittait Bruxelles pour me rendre visite. Parmi les gens que je connais, il y en a qui venaient me voir.
C’est comme cela que le président Bédié m’a envoyé une délégation dirigée par Maurice Kakou Guikahué. Après cette délégation, le président Bédié est venu lui-même à Bruxelles pour me rendre visite.
Et il y en a qui ne savent pas pourquoi les choses se passent ainsi et au lieu de demander pourquoi ceci est comme cela, ils parlent.