Le dernier séjour carcéral de Koua Justin au camp pénal de Bouaké lui sera à jamais gravé dans la mémoire à cause des conditions.
À la limite du suicide. Et peu dire. Placé en effet en isolement dans ce penitencier le plus difficile du pays, le jeune administrateur des services financiers n’a eu droit à aucune visite des membres de sa famille biologique pendant les douze mois de détention préventive.
” Les quelques rares fois que j’ai vu la couleur du ciel, c’est quand le procureur venait me voir pour se plaindre de quelque chose “, s’est-il confié à ses proches à sa sortie de prison le 15 septembre dernier. La conséquence immédiate d’une telle détention, est que l’état de santé de Koua Justin en a pris un sérieux coup. Pour ne pas dire qu’il s’est fortement dégradé au point de rendre inquiets ses proches et ses camarades de lutte du PPA-CI. En durcissant ses conditions d’emprisonnement, l’objectif visé était-il d’exposer Koua Justin à la mort ?
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Si tel était le cas, c’est que les geôliers de l’ancien patron de la Jeunesse du Front populaire ivoirien ont réussi leur pari. Puis que depuis sa sortie de prison, il y a trois mois, le jeune leader du PPA-CI éprouve mille et une difficultés à se faire une santé morale et physique. Il a été réduit à sa propre expression. Tout simplement. Une véritable loque humaine qu’il nous a été donné de voir, il y a quelques jours.
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Une façon de prouver aux autorités judiciaires du pays qu’il est bel et bien présent sur le territoire national. Plus encore, si d’aventure Koua Justin avait l’intention d’aller se faire soigner en Europe ou ailleurs d’autres, ce sera toujours avec l’autorisation du 8ème cabinet dirigé par le Doyen des Juges d’instruction, Ousmane Coulibaly. Un arsenal de mesures judiciaires qui rendent pratiquement Koua Justin inopérant.
