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Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a dénoncé dans un communiqué publié, vendredi 7 février 2025, la présence de quatre gendarmes et deux policiers, déguisés en journalistes parmi les participants, lors de sa 34e tribune d’échange hebdomadaire tenue jeudi 6 février, à Abidjan Cocody.
« Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) exprime son étonnement face à cette situation et se dit préoccupé par le recours à des méthodes de surveillance déguisées, alors que les échanges sont accessibles à tous dans une société démocratique », a fait savoir le communiqué.
Pour le parti de Laurent Gbagbo, « Dans une démocratie saine, la transparence et la libre expression doivent primer sur toute forme de surveillance déguisée », réaffirmant son engagement en faveur du pluralisme politique et de la liberté d’expression, des valeurs essentielles pour la crédibilité de la démocratie ivoirienne.
Il a appelé, par ailleurs “les autorités à rappeler ces principes fondamentaux et à garantir à chaque formation politique la possibilité d’échanger librement, sans intervention indue”.
Plusieurs points d’actualité dont, la révision de la liste électorale, la dette et la condamnation à 20 ans de prison requis par le procureur contre Damana Pickass et d’autres du PPA-CI dans l’affaire de l’attaque du 2e bataillon projetable d’Abobo ont été abordés, lors de cette 34e tribune de ce parti de gauche.