Lors du secrétariat du PPA-CI de Laurent Gbagbo, l’ancien président a, une fois de plus, plaidé pour la libération des prisonniers militaires.
A la suite du Conseil des ministres de ce mercredi 1er décembre 2021, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly a été emmené à réagir sur la question. Pour lui, les faits pour lesquels sont poursuivis les militaires diffèrent des faits pour lesquels Laurent Gbagbo était poursuivi. « En ce qui concerne les militaires, il faut rappeler que ces militaires sont poursuivis pour des crimes de sang, assassinats, meurtres, enlèvements, soustractions de cadavres », a-t-il déclaré.
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« (…) Maintenant, je m’étonne de la récurrence de cette interrogation mais ce que je veux dire, c’est qu’en matière pénale, et M Gbagbo doit le savoir, lui qui a une batterie d’avocats internationaux avec lui, il doit savoir qu’en matière de justice, la responsabilité est personnelle. Ces individus sont poursuivis pour des crimes qu’ils ont commis eux-mêmes. M Gbagbo doit également savoir qu’en matière pénale, l’aveu est la reine des preuves. Est que la récurrence de cette interrogation est une forme d’aveu ? M Gbagbo est-il en train de nous dire que c’est lui qui a donné les instructions ? Si tel est le cas, cela pourrait intéresser la justice parce qu’il ouvre la voie à une autre procédure à partir du moment où l’aveu est la reine des preuves », a-t-il poursuivi.