Le président ivoirien Alassane Ouattara ne cache pas son inquiétude devant le départ annoncé des forces militaires françaises et européennes du Mali.
« Le départ de Barkhane et Takuba crée un vide, affirme Alassane Ouattara. Nous serons obligés d’augmenter nos forces de défense et d’accroître la protection de nos frontières. »
Sur les lourdes sanctions décidées par la Cédéao contre le Mali, le 9 janvier, le chef de l’État ivoirien affirme : « Nous n’avons pas cherché à punir le peuple malien, mais la Cédéao a des règles. Nous attendons que le gouvernement et la junte nous préparent un calendrier raisonnable et qu’on puisse lever graduellement les sanctions ».
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Interrogé sur sa candidature ou non à la présidentielle ivoirienne en 2025, Alassane Ouattara réplique : « Je ne suis pas à la recherche d’un job à 80 ans. Je souhaite que les Ivoiriens choisissent en 2025 quelqu’un de plus jeune que moi et mes prédécesseurs ». Interrogé sur l’hostilité de Laurent Gbagbo à un projet de loi instaurant une limite d’âge aux candidats à la présidentielle, il réplique : « Laurent Gbagbo, ce n’est pas la République ».