Laurent Gbagbo: Je viens d'arriver et je trouve Abidjan invivable IVOIRE TV5
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Laurent Gbagbo: Je viens d’arriver et je trouve Abidjan invivable

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Lors de sa dernière réunion avec les membres fondateurs d’EDS, le président Laurent Gbagbo est revenu sur la vie des ivoiriens à Abidjan. Selon le président Laurent Gbagbo, Abidjan est devenu très difficile à vivre!
“(…) depuis que je suis revenu, le 17 juin 2021(…) Je constate et c’est dommageable que Abidjan soit devenu une ville si étouffée et si étouffante.
C’est trop rempli ! C’est trop rempli ! Même pour faire 5 KM et aller saluer un copain, tu mets peut être une heure d’embouteillages, surtout à Cocody. Je ne savais pas que Cocody était devenu si rempli, il n’y a pas de différence entre les quartiers résidentiels et les autres quartiers.
Et c’est pourquoi, et je pense que Houphouët Boigny avait fait le transfert de la capitale à Yamoussoukro, mais je ne sais pas pourquoi il s’est arrêté en si bon chemin. Quand je suis arrivé, j’ai entrepris de mettre en place, les bâtiments pour accueillir les nouvelles institutions à Yamoussoukro.
On m’a arrêté en 2011, l’Assemblée Nationale devait être achevée en 2012. Elle est là bas, bâtiment immense et elle est devenue un éléphant blanc. J’ai fait construire l’hôtel des parlementaires à Yamoussoukro. Là j’ai pris deux décisions : Construire un hôtel pour les députés, comme ça quand ils siègent, ils ont un lieu où habiter et la deuxième décision, j’ai fait prolonger l’autoroute de Singrobo à Yamoussoukro.
L’hôtel des députés a été construit avec l’aide de la Chine parce qu’ils ont presque tout fait. L’hôtel nous est revenu à 22 milliards, et nous nous n’avons dépensé que 6 milliards. Mais l’autoroute, nous avons emprunté de l’argent aux banques arabes et c’est là dessus qu’on a pris un peu pour faire le pont de Jacqueville, parce que j’étais en visite à Jacqueville et ils m’ont demandé un pont.
Et là je suis tombé des nues, comme la famille Yacé m’avait reçu, j’ai demandé aux enfants Yace : Mais je pensais que votre père ne voulait pas de pont. Ils m’ont dit c’est faux ! Papa demandait, à chaque fois, un pont mais on ne faisait que lui demander d’attendre.
Et quand je suis revenu à Abidjan, j’ai envoyé Patrick Achi, qui était Ministre des Infrastructures économiques, voir les banques arabes pour leur demander d’ajouter aux prêts sollicités une marge pour construire le pont de Jacqueville.
Ils ont accepté et ils ont choisi une société égyptienne qui a fait le pont alors que pour l’autoroute c’était une société tunisienne.
Je viens d’arriver et je trouve Abidjan invivable. Et je n’envisage pas aller rendre des visites parce qu’il n’y a pas de plaisir à tirer avec les embouteillages à tout coin de rue.(…)”
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