Au Mali, l’opération menée par les Forces armées maliennes dans le village de Soumouni, dans la région de Ségou, a de nouveau été marquée par des violences contre des civils.
Selon les informations de RFI, cinq personnes ont été tuées et d’ autres gravement blessées lors de l’ opération menée par les soldats maliens et leurs supplétifs russes, qui soupçonnaient la présence de jihadistes dans la région.
Ces événements tragiques ont une fois de plus mis en lumière la complexité de la situation sécuritaire au Mali, où les villageois sont souvent contraints de passer des accords avec les groupes armés pour garantir leur sécurité et leur liberté de mouvement.
Dans le centre du Mali, l’ opération menée par les Forces armées maliennes a abouti à la mort de cinq civils et des blessures graves à d’ autres personnes. Les soldats maliens et des supplétifs russes ont soupçonné la présence de jihadistes de la Katiba Macina du Jnim, qui ont des liens avec al- Qaïda, et se sont installés près du village de Soumouni.
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Il est à noter que plusieurs villages de la région ont été contraints de passer des accords avec les jihadistes afin de pouvoir circuler librement et de cultiver leurs champs.
Tôt le matin du 13 février, les soldats maliens et leurs supplétifs russes sont entrés dans Soumouni et ont ouvert le feu, tuant cinq hommes, dont quatre cultivateurs et le directeur de l’ école du village qui était au téléphone devant chez lui. Les blessés ont été évacués par l’ armée malienne elle- même. Les militaires ont ensuite rassemblé les habitants du village pour leur expliquer qu’ ils pourront combattre les jihadistes et leurs complices.
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