LA TUERIE DE DABOU : POURQUOI LE DETACHEMENT DES FORCES DE L’ORDRE PRESENT SUR LES LIEUX S’EST REPLIE ?

A Dabou, la population ne comprend pas l’attitude des forces de l’ordre présentes sur les lieux au moment de l’attaque des assaillants.

Quand nous sommes arrivé le vendredi 23 octobre dans la capitale du Léboutou pour notre enquête, de nombreuses personnes nous ont exprimé leur mécontentement. Certains habitants n’ont pas hésité à accuser les forces de l’ordre de complicité avec les assaillants : « ils ont abandonné nos enfants qui ont servi de chair à canon aux assaillants » Pour être situé sur les faits, nous avons interrogé les jeunes présents sur le lieu du drame. En effet, selon ces derniers, les forces de l’ordre lançaient des grenades lacrymogènes sur les différents groupes qui s’affrontaient : « C’est en ce moment que les assaillants en cagoule sont intervenus et ce sont mis à tirer.

».Pour un jeune rescapé : « les policiers et les gendarmes ont tiré sur les assaillants et ont même abattu l’un d’eux »REPLIEZ Par la suite il ajoute ; « c’est en ce moment que celui qui était leur chef s’est mis à crier ; Repliez., Repliez. Dès cet instant, ils nous ont abandonnés entre les mains des assaillants »Les gendarmes et policiers présents lors de l’attaque des mercenaires ont-elles failli à leur mission ? Pour en savoir plus, nous avons interrogé un spécialiste en la matière qui nous a donné les informations suivantes.

Le rôle de la police et de la gendarmerie est de maintenir l’ordre et cela sur instruction du préfet. Le matériel que les forces de l’ordre était un matériel de maintien d’ordre et non de guerre. Les assaillants étaient plus armés que les éléments qui étaient sur le terrain.

Dans ce cas de figure, ce sont les forces spéciales qui doivent intervenir sur instigation du ministre de la défense Cette explication nouvelle pour nous nous et inconnue certainement des habitants de Dabou mérite d’être divulguée pour faire retomber leur mécontentement

Ce qui est certain, c’est que, ce sont les forces spéciales venues d’Abidjan avec d’autres corps associés à leurs collègues de Dabou, qui ont fait fuir les mercenaires et les ont traqués par la suite.

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