Les refugiés vivant au Ghana réclament 2 millions de francs, mais aussi la possibilité de conserver leur emploi au sein de l’appareil d’État.
La crise post-électorale de 2011 a engendré plusieurs déplacements de population dans tous les sens. Certains de nos compatriotes seront retrouvés hors de nos frontières. Tous les pays limitrophes ont reçu des ivoiriens. La solidarité africaine a été appliquée à la lettre.
Maintenant que la paix est revenue en Côte d’Ivoire, il est temps pour ces frères de rentrer.
Selon rfi.fr, Laurent Gbagbo a effectué une visite au Ghana les 11 et 12 décembre précisément à Accra et a de façon inopinée rencontré ces exilés ivoiriens au Ghana. La radio internationale, a relaté qu’aujourd’hui, la donne a changé. Un retour est donc possible. Il est même vivement encouragé par Laurent Gbagbo. Reste à régler les questions financières et logistiques. Après plus de dix ans d’exil, un rapatriement signifie des coûts importants pour ces familles qui estiment insuffisant les 300 000 francs CFA d’indemnisation offerts par le HCR.
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Il faut aussi réintégrer les enfants au système scolaire ivoirien : certains ont passé toute leur scolarité au Ghana, dans un système anglophone.
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Cela est possible dans la mesure où des exemples existent déjà sur le terrain. En effet, Koné Katinan revenu d’exil a réintégré les effectifs de la fonction publique.