Koné Katinan n’est pas allé de mains mortes dans ses déclarations contre la décision de la CEI d’exclure le président de son parti, le PPA-CI.
Dans ces dénonciations, le porte-parole de Laurent Gbagbo a fait savoir que lui et ses compagnons n’étaient pas effrayés par la prison et qu’ils continuaient à récriminer contre cette décision qu’ils qualifient ”d’injuste”.
Laurent Gbagbo ne prendra pas part aux prochaines élections législatives du 2 septembre 2023. Une décision de la Commission Électorale Indépendante (CEI) fortement critiquée par Justin Koné Katinan.
Pour lui, cette décision remet en question la création du système judiciaire ivoirien et ternit l’image du pays sur la scène internationale.
« C’est une image honteuse que nous donnons au monde entier en refusant le vote à un ancien président de la République pour une histoire qui n’a pas de raison d’exister » a déploré l’ancien ministre ivoirien.
Poursuivant, le porte-parole du PPA-CI a fait savoir que lui et ses compagnons n’avaient pas peur des conséquences potentielles de leur détermination à faire annuler la décision de la CEI (Commission Électorale Indépendante).
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Selon lui, les militants du PPA-CI n’ont plus peur des menaces de prison comme moyen d’intimidation pour leur faire abandonner leur lutte pour que la CEI applique effectivement la décision de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples demandant la réintégration de Laurent Gbagbo dans ses droits en tant que citoyen.
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« Ne tirons pas trop sur la corde, car au bout du compte, il y a deux choses qui nous arrivent et je peux vous dire qu’elles ne nous font plus peur : c’est soit la prison, soit la mort. Et s’ils pensent que c’est ça qui doit être l’instrument de l’intimidation, qu’ils changent de méthode parce que ça ne peut plus nous effrayer » , a-t-il lancé.