Le 24 septembre dernier, en raison de la fin de la coopération militaire avec le Niger, Emmanuel Macron a ordonné le rapatriement des militaires français et des moyens militaires français déployés dans le pays depuis dix ans.
Le désengagement effectif a débuté le 5 octobre dernier et entre cette semaine dans sa dernière ligne droite. La base aérienne projetée de Niamey se réduit rapidement et dans un mois et demi, il ne restera plus rien de la présence militaire française au Niger.
Les deux groupements engagés dans le partenariat de combat et basés au nord du Niger ont déjà achevé leur retrait. Il ne reste donc plus désormais qu’à évacuer la base aérienne projetée de Niamey elle-même. Début octobre, il y avait encore 1 000 militaires au sein de cette enceinte, ils n’y sont plus aujourd’hui que 400. Et ces 400 militaires sont entrés cette semaine dans la dernière étape du désengagement français.
Si les vecteurs aériens, les chasseurs, les hélicoptères et les drones ont rejoint la France il y a quelques jours, il faut désormais déménager les moyens techniques de l’armée de l’Air, les générateurs électriques, les pièces détachées et enfin les infrastructures du camp comme les hangars mobiles et les algécos.
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Chaque semaine, des convois routiers quittent la BAP de Niamey pour Ndjamena seule porte de sortie terrestre pour les soldats français. La voie aérienne fonctionne aussi : un avion de transport A400m opère chaque jour une rotation avec la France.
Le retrait en ordre et sécurité et conforme à la planification, indique le colonel Gaudillière, porte-parole de l’état-major. Les hommes sont concentrés sur l’objectif, boucler le retrait avant la fin décembre, quitte à faire intervenir un gros porteur Antonov si les besoins s’en font sentir.