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Le pays de Alassane Ouattara ne trouve pas d’inconvénient que le Ghana sous sa version John Dramani Mahama se rapproche des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Pour le pays, il ne peut y avoir de problème même si le Ghana continue d’être membre de la Cedeao. L’annonce a été faite, mardi, par le ministre ivoirien de la Défense Téné Birahima Ouattara.
Le ministre ivoirien réagissant à la nomination par le Ghana d’un envoyé spécial auprès de l’AES, a affirmé que cela ne constituait pas un problème bien que le pays de Dramani Mahama continue d’être membre de la Cedeao. Pour Téné Birahima Ouattara, d’ailleurs l’organisation régionale travaille au retour de l’AES.
Il n’y a aucun problème que le Ghana soit proche de l’AES, assure M. Ouattara et de poursuivre que la Cedeao garde la porte ouverte pour que l’AES revienne. « Si un pays de la Cedeao décide d’avoir une relation assez étroite avec les États de l’AES, c’est tant mieux », a-t-il ajouté.
« Le Togo a une relation étroite avec l’AES mais il continue d’être à la Cedeao. Je ne vois pas de problème », a dit le patron de la Défense de Côte d’Ivoire.
Prenant exemple sur le Burkina, le ministre ivoirien affirme que c’est normal que le Ghana qui est frontalier au Burkina puisse maintenir des relations avec le Burkina qui est un des pays de l’AES. « C’est comme nous qui avons des relations avec des uns et des autres », a-t-il indiqué.
Le ministre de la Défense de Côte d’Ivoire Téné Birahima Ouattara avait affirmé la disponibilité de son pays à collaborer avec le Burkina Faso pour juguler le terrorisme.
Le ministre ivoirien qui faisait le point de la restitution du 43e bataillon d’infanterie de marine (Bima) aux autorités ivoiriennes le jeudi 20 février prochain, indiquait que les deux pays étaient liés par des liens séculaires.