Kemi Seba : « D’ici la fin de l’année, d’autres pays dont le Bénin rejoindront l’AES »

La nouvelle est au centre de tous les débats politiques aussi bien sur le continent africain qu’à l’international.

Comme une traînée de poudre, la nouvelle du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO annoncé dans l’après-midi de ce dimanche 28 janvier 2024 s’est répandue partout provocant de vives réactions.

Après le célébrissime journaliste Claudy Siar, c’est autour de l’emblématique anticolonialiste et militant panafricain Kemi Seba de livrer ses impressions à chaud sur le sujet.

Pour le révolutionnaire, cette décision des pays membres de l’Alliance Économique Sahélienne (AES), marque le début d’une désintégration inévitable de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Il affirme que cette institution sous-régionale est devenue un « instrument de l’oligarchie occidentale, en particulier de la France ».

De son point de vue, si la création de la CEDEAO est partie d’un besoin d’émancipation et d’autodétermination des peuples africains, elle a cependant été détournée de ses objectifs de départ.

Selon l’activiste, l’institution sert « désormais les intérêts de leaders européens comme Emmanuel Macron ». La création de l’Alliance Économique Sahélienne et le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger était donc pour Kemi seba la meilleure des choses à faire.

Pour lui, ces décisions de ces trois pays du Sahel sont des décisions historiques et constituent un contre-mouvement à la CEDEAO. D’ailleurs, il souligne qu’elles sont plus en phase avec les aspirations des peuples africains.

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Allant plus loin dans ses propos, le panafricain a prédit que « d’ici la fin de l’année, d’autres nations de la CEDEAO, notamment le Bénin, suivront cet exemple et se joindront à l’AES ». Il en fait d’ailleurs la promesse.

Il a par ailleurs souligné que, la nouvelle génération africaine est plus que jamais tournée vers «lantivictimisation et la responsabilisation, cherchant à organiser son avenir de manière autonome ».

L’activiste a conclu en faisant savoir que les actions de l’institution sous-régionale vue comme des agressions manigancées par la France et ses compagnons ne seront désormais plus tolérées par la nouvelle génération africaine.

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