Procureur de la Cour pénale internationale depuis 2021, Karim Khan fait face depuis plusieurs mois, à de graves accusations.
En effet, il est accusé de harcèlement d’une membre du personnel, après la diffusion d’un communiqué de la présidente de l’organe de surveillance de la Cour.
Les accusations porteraient sur des attouchements sexµels non désirés et d’« abus » sur une longue période.
Face au scandale, Karim Khan est sorti de son silence pour la première fois le 24 octobre 2024, clamant son innocence.
« Il n’y a aucune vérité dans des allégations d’une telle mauvaise conduite. Nous vivons une période où la Cour pénale internationale et moi-même sommes la cible d’attaques et de menaces de toutes sortes », a-t-il déclaré.
Malgré la sortie du procureur, le média Guardian, dans sa nouvelle parution a fait de nouvelles révélations troublantes.
À en croire la source, Karim Khan aurait tenté de réduire en silence sa victime, harcelant par téléphone la jeune femme afin qu’elle désavoue ses accusations.
Des informations de Guardian, encore démenties par Karim Khan par le biais de ses avocats.
« Notre client nie l’intégralité des allégations et nous sommes très préoccupés par le fait que la révélation d’une affaire interne confidentielle vise à compromettre son travail de haut niveau en cours, à un moment délicat», lit-on dans un communiqué des avocats du procureur de la CPI.
Dans la journée du 28 octobre 2024, le procureur de la CPI avait d’ailleurs exigé l’ouverture d’une enquête à travers une publication sur X.
« En mai de cette année, les allégations de tiers contre moi qui ont été transmises au Mécanisme de contrôle indépendant (MCI) de la CPI ont été classées sans enquête, aucune plainte n’ayant été déposée (…)
À la lumière des récents reportages des médias qui ont violé la confidentialité du mécanisme du MCI et les droits de la personne lésée présumée et de moi-même, (…) j’ai demandé au chef du Mécanisme de contrôle indépendant de la CPI d’ouvrir une enquête immédiate sous l’égide du MCI », a-t-il posté.